Quand la cohabitation s'annonce très difficile, ça crée des emmerdes [PV Chris]

---> Siège du FBI

"Je vous comprends, c'est votre cocon là-bas, vous vous y sentirez beaucoup mieux que dans un endroit où vous ne connaissez rien. Ce n'est pas grave si le canapé n'est pas confortable, je ne suis pas là pour être confortablement installé, mais pour assurer votre protection"

Ce qui était étrange, c'était que Chris semblait bien différent de l'homme qui lui avait hurlé dessus un peu plus tôt dans la journée, en la terrifiant. Alexia ne savait plus quoi penser de lui, ce dernier avait l'air tellement sincère, et il parlait calmement pour ne pas lui faire peur. Baissant les yeux, la jeune femme acquiesça d'un hochement de tête, soulagée à l'idée qu'elle pourrait dormir dans sa propre chambre, et non pas aller se terrer quelque part, dans un lieu inconnu, tout ça pour sa propre sécurité. Il ne manquerait plus que ça. Déjà que l'idée qu'il dorme sur son vieux canapé ne lui plaisait pas, alors aller ailleurs, hors de question. Le fait de lui avoir dit que son canapé n'était pas du tout confortable n'empêcha pas le jeune agent de venir dormir dessus, il fallait espérer maintenant qu'une chambre libre soit disponible près de la sienne, sinon Alexia allait devoir se coltiner Chris. Se levant en serrant son sac contre elle, la petite étudiante se dirigea vers la porte de la pièce, gardant une distance avec son "baby sitter", tout en lui demandant ce qui était arrivé à son coéquipier. Déjà que voir un type de son gabarit être martyrisé comme ça, alors s'imaginer ce qui arriverait à Chris si un des assassins retrouvait Alexia, il n'allait pas faire long feu, chétif et fin comme il l'était. Enfin ça, c'était parce que la jeune femme ne le voyait pas sans ses vêtements, elle ne faisait que des déductions, il y avait de quoi l'inquiéter. Chris lui fit une nouvelle fois peur, en lui expliquant qu'il ne voulait pas parler de ça maintenant, qu'il voulait attendre avant de tout lui avouer. Sur le coup, Alexia fronça les sourcils en le dévisageant, ne comprenant pas pour quelle raison il ne voulait rien dire. Mais, l'agent reprit la parole, et cette fois-ci, sa protégée ne fut pas du tout rassurée.

"Des personnes mal intentionnées... m'ont obligé à faire... ça... s'il vous plaît, parlons en plus tard..."

Bien que le visage de Chris trahissait une souffrance dont elle ignorait la cause, Alexia frissonna, imaginant le jeune homme frapper et battre presque à mort son collègue. Quelqu'un l'avait obligé à faire ça ? C'était toujours l'excuse qu'on sortait. Après l'acte de violence dont elle avait eut le droit précédemment, la petite étudiante était persuadée que l'agent était dangereux, et qu'il avait sans doute eu un accrochage avec Shawn. Mais, dans ce cas là, pourquoi était-il encore là ? Pourquoi n'avait-il pas fini derrière les barreaux ? Une excellente question, et Alexia n'avait pas la réponse. Tout ce qu'elle savait, c'était que son inquiétude n'était pas prête de s'envoler. Si Chris avait été capable de frapper son propre collègue, il serait donc capable de recommencer ses gestes sur sa petite protégée, la plongeant à nouveau en Enfer. Les yeux baissés, silencieuse, Alexia n'osa plus du tout le regarder, et ce fut à contre coeur qu'elle s'installa sur le siège passager de la voiture de l'agent, tremblant légèrement en serrant davantage son sac contre elle, continuant de tordre nerveusement ses doigts.

Le trajet se passa une nouvelle fois dans un silence très pesant, un silence digne d'un cimetière, à faire froid dans le dos. Alexia sentit une bouffée de chaleur l'envahir quand elle vit l'Université dans son champs de vision. Elle était enfin chez elle. Certes, pas très bien accompagnée, mais elle était dans son petit nid douillet, rien qu'à elle. Une fois la voiture garée, elle se dirigea vers l'entrée du campus en regardant rapidement autour d'elle, Chris sur ses talons, comme si elle craignait que l'un des tueurs chargé de lui régler son compte ne l'attende, ce qui serait sûrement le cas si son identité était connue de ces personnes là. Une fois à l'intérieur du bâtiment, la jeune femme s'empressa d'aller à l'étage en prenant les escaliers, puis de se retrouver devant la porte de sa chambre. Elle prit sa clé dans son sac, la glissa dans la serrure, et entra chez elle, l'agent du FBI venant derrière elle. Posant son sac, nerveuse et très intimidée, Alexia jeta un oeil autour d'elle, avant de se tourner vers Chris, ce dernier pouvant alors constater qu'il n'y avait pas grand chose dans la pièce. Une petite chambre d'étudiante, avec un lit, un bureau, une armoire, une commode, et un canapé assez usé. Pas de salle de bain ni de toilettes, tout était dans le couloirs, communs à tous les élèves de l'étage. C'était très petit, mais c'était chez elle. Se mordillant la lèvre, Alexia désigna sa chambre, tentant une nouvelle fois de virer son ange gardien de là pour que ce dernier aille dormir ailleurs.

- "C'est petit, et vous voyez que le canapé est vieux et usé. Il vaudrait mieux aller voir si une autre chambre est disponible pour vous. Vous ne serez pas bien installé ici. Il faut redescendre et se présenter au secrétariat du bâtiment, afin de vérifier s'il y a encore des chambres de libre".

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Chris voyait bien que c'était à contre cœur qu'Alexia entrait dans sa voitère qui l'emmènerait chez elle. Il fallait que c'était aussi contre le gré de l'agent, mais il n'en faisait pas toute une maladie, contrairement à elle qui croyait qu'il allait la frapper. Jamais il ne faisait du mal physiquement aux femmes, c'était une question de principe ! Mais McAlister avait apparemment déjà jugé le jeune homme. Ce dernier s'installa au volant et conduisit jusqu'au campus. Et ce trajet était long, même très long quand aucunes des deux personnes installées dans la voiture ne parlait. Chris n'avait même pas pensé à allumer la radio pour apaiser ce silence de mort et, lorsque l'idée lui vint, ils étaient déjà arrivés au campus universitaire. Alexia avait l'air heureuse de revenir ici, puisqu'elle se dépêcha de sortir de la voiture en souriant. L'agent secoua la tête avec un petit sourire, amusé par le comportement de cette jeune femme/enfant. Il sorti de la voiture et regarda autour de lui ; il n'avait pas eu l'occasion d'aller à la fac malheureusement et il trouvait ça bien dommage mais bon, il passé était le passé, aussi douloureux qu'il était bien sûr, et dur à oublier. Docilement, Chris suivait Alexia qui, apeurée, regardait autour d'elle, même si le jeune homme remarquait qu'il n'y avait rien de suspect d'un seul coup d’œil ; c'est ça être agent du FBI ! Arrivés dans la chambre de la jeune femme, il pouvait constater qu'effectivement, ce n'était pas très grand, mais il faudrait s'en contenter. Il observa sa protégée alors qu'elle regardait autour d'elle, avant de poser son regard sur lui.

Citation :: - "C'est petit, et vous voyez que le canapé est vieux et usé. Il vaudrait mieux aller voir si une autre chambre est disponible pour vous. Vous ne serez pas bien installé ici. Il faut redescendre et se présenter au secrétariat du bâtiment, afin de vérifier s'il y a encore des chambres de libre".

"Ok c'est petit mais... comment voulez-vous que je vous protège 24h/24h si je ne suis pas dans la même pièce que vous ? Ce n'est pas pour vous faire peur, mais des meurtriers, ça sait être discret. Imaginez que je dorme dans la chambre d'en face et qu'un de ces gars vienne vous égorger ? Désolé si ça vous fait peur, mais c'est la réalité des choses."

Chris se mit à réfléchir en faisant les 100 pas... enfin les 5 pas, vu l'étroitesse de la pièce, avant de s'arrêter, avec une idée en tête.

"Le campus est sur le chemin pour aller au FBI et, même si je trouve que ce canapé m'a l'air... très..." Petite grimace en regardant le canapé. "... confortable, ça ne va pas être simple ici. Venez chez moi, c'est bien plus grand et de ce fait, je vous amènerai et viendrai vous rechercher au campus. Si vous n'avez pas cours, vous resterez chez moi, il y a une alarme, vous serez en sécurité."

Ce que Chris n'avait pas prévu, c'était qu'Alexia pouvait pensé que, dans cette proposition, il y avait quelque chose de pervers, et il allait l'apprendre bien vite, et pas de la meilleure des façons... peut-être parce qu'il avait oublié de dire qu'en fait, il y avait une chambre d'amis pour elle.

Et voilà, un homme entrait dans sa petite chambre de campus. Un homme osait passer la porte de son domicile, de son nid douillet, de son cocon. Alexia aurait du refuser de le faire entrer avant de partir du siège du FBI. Maintenant, ça allait être difficile de le faire quitter sa chambre, surtout que ce dernier souhaitait vraiment dormir sur son ravissant canapé inconfortable, situé jusqu’à quelques mètres à peine de son lit. Seule solution pour le virer de là : lui propose une autre chambre à côté de la sienne. Comme ça, la jeune femme pourrait fermer sa porte à clé, et mettre une chaise devant pour empêcher quiconque d’entrer, même Chris lui-même. Il fallait tenter le coup, même si ce n’était pas gagné. Mais voilà, le jeune agent n’était apparemment pas du même avis que la petite étudiante.

"Ok c'est petit mais... comment voulez-vous que je vous protège 24h/24h si je ne suis pas dans la même pièce que vous ? Ce n'est pas pour vous faire peur, mais des meurtriers, ça sait être discret. Imaginez que je dorme dans la chambre d'en face et qu'un de ces gars vienne vous égorger ? Désolé si ça vous fait peur, mais c'est la réalité des choses."

- "Dans la même pièce que moi ? Ca ne me plait pas que quelqu’un dorme dans la même pièce que moi, je ne suis pas rassurée, même si vous êtes là pour me protéger. Désolée, mais je ne vous fais pas confiance. Si j’arrive à vous empêcher d’entrer, alors personne n’entrera. Ils ne savent pas où je vis, pourquoi viendraient-ils me chercher ici ? Le mieux, c’est vous dormiez dans une autre chambre. Pour vous, et pour moi".

Têtue et bornée, c’était ce qu’on pouvait penser d’Alexia. Mais bon, il fallait la comprendre, après avoir été violée et frappée par son ex compagnon à l’époque où elle sortait avec lui, c’était normal qu’elle ne veuille plus dormir ou être à proximité d’un homme. Surtout un homme qui s’était énervé après elle, et qui l’avait plongé sans le vouloir et sans le savoir dans ses cauchemars. La jeune femme cherchait elle aussi une solution, et celle qu’elle venait de donner était sans doute la seule. Si jamais Chris dormait dans la même pièce qu’elle, la petite étudiante ne fermerait pas l’œil de la nuit, elle serait même capable de prendre un objet pour se défendre, et frapper le jeune agent s’il tentait de l’approcher. Regardant Chris faire quelques pas, plongé dans ses pensées, Alexia croisa les bras, restant à bonnes distances de lui, même si l’étroitesse de la pièce ne lui permettait pas d’être assez loin de lui.

"Le campus est sur le chemin pour aller au FBI et, même si je trouve que ce canapé m'a l'air... très… confortable, ça ne va pas être simple ici. Venez chez moi, c'est bien plus grand et de ce fait, je vous amènerai et viendrai vous rechercher au campus. Si vous n'avez pas cours, vous resterez chez moi, il y a une alarme, vous serez en sécurité."

Hein ? Quoi ? Aller dormir chez Chris ? Non mais ça ne va pas la tête ? Et puis quoi encore ? Alexia se figea comme si Chris avait dit la pire des vulgarités. Pourtant, le message de la jeune femme avait été clair. Elle ne voulait pas que le jeune agent dorme avec elle. Alors, pourquoi lui proposer de venir s’installer chez lui ? A moins que … non, quand même pas. Il allait lui faire quoi là bas ? Loin de sa petite chambre de campus, loin d’un endroit qu’elle connaissait. Il allait l’emmener là bas, et elle n’en sortirait sans doute plus jamais. Après le traumatisme qu’elle avait vécu, et depuis qu’elle avait vu un visage de Chris qui n’était pas du tout appréciable, Alexia devenait un peu paranoïaque. Elle avait peur, et maintenant que son protecteur lui proposait quelque chose de très étrange, elle voyait le mal partout. Fronçant les sourcils, elle jeta un regard noir à Chris, se mettant en colère, affrontant l’agent sans savoir qu’en réalité, Chris voulait simplement lui proposer une chambre d’amis chez lui où elle serait plus en sécurité, sans avoir le jeune homme qui dormirait dans la même pièce qu’elle.

- "Aller dormir chez vous ? Non mais, ça ne va pas, vous êtes malade ? Vous voulez quoi ? Que je vous suive pour me mettre dans votre lit, c’est ça que vous cherchez à faire ? Je suis chez moi ici, je ne vous suivrez pas pour que vous fassiez de moi ce que vous voulez. Si prendre une chambre vacante ne vous convient pas, alors allez-vous en. Moi, je ne partirais pas d’ici, je reste chez moi" dit-elle en fusillant Chris du regard, étant en colère à cause d’un malheureux quiproquo.

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Citation :: - "Dans la même pièce que moi ? Ca ne me plait pas que quelqu’un dorme dans la même pièce que moi, je ne suis pas rassurée, même si vous êtes là pour me protéger. Désolée, mais je ne vous fais pas confiance. Si j’arrive à vous empêcher d’entrer, alors personne n’entrera. Ils ne savent pas où je vis, pourquoi viendraient-ils me chercher ici ? Le mieux, c’est vous dormiez dans une autre chambre. Pour vous, et pour moi".

Pas possible... cette petite étudiante inoffensive pouvait s'avérer être une tête de mule ! Pire que Chris quand il avait une idée derrière la tête, un objectif à atteindre ! Mais, le jeune homme était un agent du FBI, amené sur ce campus pour protéger Alexia donc, ça ne serait pas elle qui viendrait faire la loi ici ! Il gardait étonnement son calme pour le moment.

"Sympa, je suis là pour assurer votre protection, comme tout autre agent le ferait et vous, vous pensez que je vais m'attaquer à vous. Vous ne me faites pas confiance, pas de soucis. Mais on m'a chargé de vous protéger, tant que cette affaire ne sera pas résolue donc, je dois rester ici, et non rester dans une autre chambre ! Je ne veux pas vous retrouver sans vie un beau matin. Oh et les meurtriers, vous les connaissez mal ; ils sont très bien capables de faire des recherches, et vous retrouver, c'est pour cela qu'il y a quelque chose dans le FBI, ou la police qui s'appelle "protection des témoins", si vous n'en aviez pas besoin, ça n'existerait pas."

Un peu sur les nerfs le petit Chris, mais ça allait pour le moment... enfin, si Alexia se mettait à coopérer, chose qui n'était pas gagnée d'avance ! Lui vint alors une idée, à savoir, amener la jeune femme chez lui, où elle serait bien plus en sécurité que sur un campus. Il le lui proposa, croisant les bras comme elle venait de le faire. Tous deux se regardaient droit dans le blanc des yeux.

Citation :: - "Aller dormir chez vous ? Non mais, ça ne va pas, vous êtes malade ? Vous voulez quoi ? Que je vous suive pour me mettre dans votre lit, c’est ça que vous cherchez à faire ? Je suis chez moi ici, je ne vous suivrez pas pour que vous fassiez de moi ce que vous voulez. Si prendre une chambre vacante ne vous convient pas, alors allez-vous en. Moi, je ne partirais pas d’ici, je reste chez moi"

C'était pas possible, ce qu'elle pouvait être idiote celle-là ! Charmante, mais complètement fêlée du cerveau ! Si elle continuait ainsi, nul doute qu'elle allait être retrouvée par les meurtriers, puis tuée.

"Mais bien sûr ! Je vais vous sauter autant de fois que je le veux chez moi ! Pas d'soucis ! Vous dites vraiment n'importe quoi ! Si je vous propose cette alternative, c'est pour votre protection. Ils peuvent retrouver votre adresse ! Ils ne savent pas qui je suis donc, vous serez en sécurité chez moi ! Si vous voulez vous faire tuer, continuez à réagir comme vous le faites vous êtes très bien partie pour que vos parents vous payent un bel enterrement ! En attendant, JE dois m'assurer de VOTRE sécurité alors vous venez !"

Bon là, il était un peu en colère... très en colère même. Et à cause de ça, il avait encore oublié de préciser qu'il y avait une chambre d'amis pour la jeune femme. Mais là, il ne pensait qu'à une chose, la faire sortir d'ici. Il lui attrapa doucement mais fermement le bras, en vue de l'amener chez lui pour sa sécurité.

"Sympa, je suis là pour assurer votre protection, comme tout autre agent le ferait et vous, vous pensez que je vais m'attaquer à vous. Vous ne me faites pas confiance, pas de soucis. Mais on m'a chargé de vous protéger, tant que cette affaire ne sera pas résolue donc, je dois rester ici, et non rester dans une autre chambre ! Je ne veux pas vous retrouver sans vie un beau matin. Oh et les meurtriers, vous les connaissez mal ; ils sont très bien capables de faire des recherches, et vous retrouver, c'est pour cela qu'il y a quelque chose dans le FBI, ou la police qui s'appelle "protection des témoins", si vous n'en aviez pas besoin, ça n'existerait pas."

Et oui, Chris avait entièrement raison, et une partie d'elle le savait, mais Alexia était beaucoup trop têtue pour le reconnaitre. Elle ne voulait pas le croire parce qu'il était un homme. Elle aurait sûrement refusé de partir même si Shawn avait été devant elle, à la place du jeune agent. Cependant, elle était plus colérique et froide avec Chris, au vu de ce que ce dernier lui avait fait subir un peu plus tôt dans la journée. Pour elle, la petite étudiante ne pouvait pas être plus en sécurité ailleurs que sur le campus, alors qu’elle se trompait. Tenant tête à l’agent, les bras croisés, elle le défia du regard, n’étant pas intimidée par lui. Cependant, elle surveillait quand même son attitude et son comportement, prête à s’enfuir ou crier s’il tentait quoi que ce soit. Lorsque Chris mentionna le fait que les tueurs pouvaient très bien savoir où elle vivait, Alexia ressentit de la peur, mais hélas, cette peur était bien trop faible face à la colère qu’elle ressentait en cet instant. Restant silencieuse, elle leva un peu le menton pour se donner de l’importance, gardant les bras croisés. Voyant que le jeune agent s’énervait à son tour, démontrant clairement qu’il faisait un énorme effort pour se contrôler, Alexia aurait aimé reculer au cas où, mais elle ne put pas s’éloigner davantage. Elle resta immobile, tandis que Chris lui proposa une solution. Une bien mauvaise solution, à laquelle la jeune femme s’attaqua verbalement à lui, lui dévoilant ainsi qu’elle avait beau avoir un côté enfantin, innocent et vulnérable, elle avait également un mauvais caractère. Très vite, le ton monta.

"Mais bien sûr ! Je vais vous sauter autant de fois que je le veux chez moi ! Pas d'soucis ! Vous dites vraiment n'importe quoi ! Si je vous propose cette alternative, c'est pour votre protection. Ils peuvent retrouver votre adresse ! Ils ne savent pas qui je suis donc, vous serez en sécurité chez moi ! Si vous voulez vous faire tuer, continuez à réagir comme vous le faites vous êtes très bien partie pour que vos parents vous payent un bel enterrement ! En attendant, JE dois m'assurer de VOTRE sécurité alors vous venez !"

- "Vous êtes sourd ou stupide ? Je vous ai dit que je ne vous suivrais pas. Trouvez une autre solution, mais en aucun cas, je ne dormirais dans la même pièce que vous. Essayez de me toucher ou de me faire quoi que ce soit, et je me défendrais même si vous êtes plus fort que vous. Maintenant, si vous ne voulez pas faire ce que je dis, sortez de ma chambre".

Alexia était autant en colère que Chris l’était. Ils étaient tous les deux comme chien et chat, semblant incapable de s‘entendre. Le jeune agent était beau garçon, la petite étudiante devait reconnaitre qu’il était très charmant, mais il n’en restait pas moins un imbécile, et elle décrétait déjà qu’elle ne l’aimait pas. Mais, pourquoi avait-il fallait qu’elle assiste à un meurtre ? Qu’elle soit obligée de se coltiner ce crétin ? Pourquoi n’y avait-il pas de femme disponible au FBI qui aurait pu la protéger ? Mais non, le destin était contre elle, il lui avait envoyé le pire des anges gardiens, un homme qui était comme tous les hommes : né pour charmer les femmes, les amadouer pour mieux abuser d’elle. Pour Alexia, Chris était comme son ex petit copain, en particulier depuis qu’il avait démontré avoir un côté sombre. D’abord, il l’avait agressé verbalement alors qu’elle n’était qu’une pauvre victime. Et ensuite, la jeune femme venait d’apprendre que son soi disant protecteur était responsable de ce qui était arrivé à son supérieur. Et voilà que maintenant, il lui proposait d’aller dormir chez lui, dans son propre appartement. Il pensait vraiment qu’elle allait avaler cette histoire de protection, alors qu’il pouvait très bien le faire ici, depuis une chambre voisine ? Alexia était persuadée de ça, elle était sûre que personne ne la trouverait ici, bornée comme elle était. Les bras croisés, immobile, la jeune étudiante ne bougea pas.

Mais voilà, Chris commit l’irréparable, un geste qui était de trop, et qui allait signer sa perte, ou plutôt la perte d’une partie de son anatomie. Alexia était très près de lui, son protecteur n’avait donc pas à se rapprocher beaucoup d’elle. En une seconde, il attrapa son bras, avec douceur certes, mais il la maintenant fermement, même si elle tentait de résister, avant d’essayer de l’entrainer de force à sa suite. Ce simple geste fit naitre un mouvement de panique chez Alexia qui, étant près de lui, réagit instinctivement, revoyant la scène où son ex l’avait attrapé et empêché de partir en utilisant la force pour l'entraver, pendant qu’il la violait. Etant face à Chris, la jeune femme paniqua et leva son genou, frappant ainsi la virilité de l’agent qui avait sans doute du le sentir passer. La prise sur son bras se relâcha, et Alexia en profita pour reculer de quelques pas, jusqu’au fond de la pièce, davantage terrorisée que furieuse, à cause du geste que le malheureux Chris avait osé faire sur elle, déclenchant ce mouvement défensif et instinctif.

- "Je vous avais prévenu de ne pas me toucher".

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Ça n'allait pas être de tout repos entre Chris et Alexia qui s'adoraient comme chien et chat ! La tension était montée d'un cran tout à coup et s'il pouvait y avoir des éclairs qui partaient dans tous les sens pour montrer qu'ils étaient énervés de la présence de l'un et de l'autre, ce serait parfait. Chris avait beau expliquer à la jeune femme les dangers qu'elle encourait en restant ici, ou alors en faisant en sorte que l'agent dorme ailleurs, rien à faire, elle était têtue ! L'agent du FBI cherchait des solutions, et trouva celle qui paraissait la mieux adaptée et tout ce que cette étudiante en pensait, c'était qu'il s'agissait d'un piège pour qu'il puisse abuser d'elle pendant toute la durée de cette... collaboration... jamais il n'avait vu une femme aussi... agaçante ! Il avait bien vu, en lui expliquant les dangers, qu'elle avait un peu peur, mais elle se bornait à se mettre en danger justement !

Citation :: - "Vous êtes sourd ou stupide ? Je vous ai dit que je ne vous suivrais pas. Trouvez une autre solution, mais en aucun cas, je ne dormirais dans la même pièce que vous. Essayez de me toucher ou de me faire quoi que ce soit, et je me défendrais même si vous êtes plus fort que vous. Maintenant, si vous ne voulez pas faire ce que je dis, sortez de ma chambre".

"Mlle McAlister ! Le but d'une protection rapprochée est de faire en sorte que l'agent soit dans la même maison que le témoin à protéger ! En l’occurrence, dans cette situation, je dois rester avec vous, dans votre chambre de campus ! Un campus qui n'a pas l'air d'être sécurisé d'ailleurs. Je vous ai expliqué ma solution, mais vous êtes bornée ! Vous voulez vous faire tuer ou quoi ?!"

Par tous les moyens, il tentait de la faire venir avec lui, notamment en lui agrippant doucement mais fermement le bras d'Alexia. La réaction de cette dernière ne se fit pas attendre, puisqu'elle lui envoya un bon coup de genoux dans son service trois pièces. Automatiquement, Chris lâcha son bras et étouffa un cri de douleur alors que, de ses mains, il protégeait son entrejambe qui souffrait déjà assez. Plusieurs jurons sortaient de sa bouche alors qu'il se reculait en lançant un regard noir à Alexia qui lui disait clairement qu'il ne fallait pas la toucher.

"Vous êtes vraiment folle à lier ! Vous voulez vous faire tuer ? Ok pour vous ! J'ai simplement proposé de venir chez moi car il y avait une chambre d'amis pour vous ! Pas pour vous faire je ne sais quoi !"

Chris se releva et, même s'il avait encore mal, il s'en alla vers la sortie. En ouvrant la porte, il lança un dernier regard à Alexia, un regard moins noir puisqu'une petite tristesse se lisait dedans, en repensant à sa famille que son père avait tué, surtout au fait que ce dernier battait sa femme, et pire encore.

"Je vais vous dire. Mon paternel faisait tout voir à ma mère. Je ne suis pas comme lui, jamais je ne ferai de mal à une femme ou à qui que ce soit, sauf aux criminels et encore, c'est là de la légitime défense. Calmez-vous pendant que je vais faire un tour, et inspecter les environs... et fermez cette porte à clé jusqu'à ce que je revienne."

Sur ce, il referma la porte de la chambre d'Alexia et inspecta bien le campus. Il n'y avait rien d'anormal, même si quelque fois, il était dans ses pensées, se remémorant alors les cris de sa mère quand son père la violentait de toutes les façons possibles, y compris dans le lit conjugal. Secouant la tête, Chris fit une dernière fois le tour des environs, avant de revenir voir Alexia ; il était parti depuis une bonne heure tout de même. Arrivé dans le couloir, un homme, un peu trop âgé pour être un étudiant, était posté devant la porte de la chambre de la jeune femme. On dirait même qu'il l'inspectait pour voir comment y entrer... il regarda vers l'agent puis s'en alla, l'air de rien. Oh... ça, c'était pas bon ! Chris parti à sa poursuite, discrètement pour ne pas montrer à cet homme qu'il y avait un agent du FBI, mais il avait totalement disparu...

"Merde !"

Il se mit à courir vers la chambre d'Alexia et toqua à la porte plusieurs fois.

"Mlle McAlister ? Ouvrez-moi s'il vous plaît, c'est urgent !"

"Mlle McAlister ! Le but d'une protection rapprochée est de faire en sorte que l'agent soit dans la même maison que le témoin à protéger ! En l’occurrence, dans cette situation, je dois rester avec vous, dans votre chambre de campus ! Un campus qui n'a pas l'air d'être sécurisé d'ailleurs. Je vous ai expliqué ma solution, mais vous êtes bornée ! Vous voulez vous faire tuer ou quoi ?!"

- "Je vous le répète, parce que vous êtes bouché. Je ne dormirais pas dans la même pièce que vous, trouvez une autre solution. A moins que vous vouliez dormir dans mon armoire fermée avec un cadenas, votre seule solution est de prendre une chambre à côté. Je n'ai pas envie de me faire tuer, mais c'est un monde d'étudiants ici, ceux qui ne font pas partis de ce monde sont très vite repérés".

Aie aie aie, tout laissait croire que Chris et Alexia n’allaient jamais s’apprécier, vu comment ils étaient bornés tous les deux, surtout la jeune femme qui avait un lourd passé à son actif. Elle n’avait pas confiance en les hommes, et plus particulièrement l’agent du FBI qui lui servait de garde du corps, étant donné qu’il avait apparemment un côté sombre dans sa personnalité. Rester dans la même pièce que Chris était absolument hors de question, la petite étudiante ne voulait pas être près de lui. Et alors, quand il lui proposa de venir chez lui, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, et qui mit le feu aux poudres. Certes, le campus n’était pas un endroit sécurisé, mais Alexia était persuadée du contraire. Et puis, pour elle, Chris était également stupide. Si elle refusait qu’il dorme dans la même pièce qu’elle à l’Université, qu’est-ce-qui lui faisait croire qu’elle allait accepter de dormir avec lui ailleurs ? Sa proposition était vraiment tordue, il était normal que Alexia se pose des questions. Voyant qu’elle refusait toujours de le suivre, Chris changea de tactique, à ses dépends. Lorsqu’il lui attrapa le bras, la jeune femme réagit instinctivement, donnant un coup de genou dans les roubignoles de son "agresseur", bien qu’il n’en était pas un, avant de reculer jusqu’au fond de la chambre. La réaction de l’agent ne fut bien sûr pas des plus heureuses, il avait mal vu sa façon de jurer, de tenir la partie la plus sensible de son anatomie, et il en voulait à mort à sa protégée.

"Vous êtes vraiment folle à lier ! Vous voulez vous faire tuer ? Ok pour vous ! J'ai simplement proposé de venir chez moi car il y avait une chambre d'amis pour vous ! Pas pour vous faire je ne sais quoi !"

Quoi ? Une chambre d’amis ? Il n’aurait pas pu le dire plutôt, cette andouille ? Ca allait être de la faute d’Alexia, bien sûr. Tandis que cette dernière se tenait le plus loin possible de son ange gardien, fronçant les sourcils en comprenant ce qu’il voulait dire, le jeune homme s’était redressé et se dirigeait vers la porte qu’il ouvrit, d’une démarche étrange qui démontrait bien qu’il avait encore mal. Lorsqu’il se retourna, il y avait toujours de la colère dans ses yeux, mais également de la tristesse, ce qui perturba Alexia. Elle ne comprenait pas d’où pouvait venir ce sentiment.

"Je vais vous dire. Mon paternel faisait tout voir à ma mère. Je ne suis pas comme lui, jamais je ne ferai de mal à une femme ou à qui que ce soit, sauf aux criminels et encore, c'est là de la légitime défense. Calmez-vous pendant que je vais faire un tour, et inspecter les environs... et fermez cette porte à clé jusqu'à ce que je revienne."

- "Et frapper sur votre collègue, c'était de la légitime défense aussi ? Vous avez fait ça, et vous m'avez hurler dessus alors que j'étais terrorisée et sous le choc. Qu'est-ce-qui me dit que vous êtes vraiment un homme qui ne frappe pas une femme, alors que tous vous accuse comme était quelqu'un de violent ? Et pour ma porte verrouillée, je la fermerais si je veux, je n'ai pas d'ordre à recevoir".

Alexia resta toujours immobile, et regarda Chris quitter sa chambre et fermer la porte. Rapidement, malgré ses dires, elle s’élança et vint mettre le verrou, pour empêcher quiconque d’entrer. Puis, elle s’installa sur le bord de son lit, tremblante, respirant le plus calmement possible. Le jeune agent avait essayé de l’agresser. Non, non, ce n’était pas vrai, il voulait juste l’emmener avec elle de force, mais il l’aurait sûrement lâchée si elle s’était débattue, non ? Pourquoi n’avait-il pas parlé d’une chambre d’amis plus tôt, ça aurait évité ce drame. Non pas que la petite étudiante était ravie de quitter le campus, mais elle pourrait s’enfermer dans la chambre d’amis, dans un endroit protégé comme Chris l’avait suggéré. Elle n’aurait pas à dormir dans la même pièce que lui. Et puis, de quoi avait-il parlé avant de partir ? De son père ? A l’entendre, Alexia avait l’impression que le père de son protecteur avait battu sa mère. Est-ce-que c’était pour ça que Chris se montrait si colérique ? Peut être, elle n’en savait rien. Ce qu’elle comprit enfin, c’était que son geste instinctif et défensif avait été disproportionné, elle n’aurait pas du le frapper de cette manière. Elle s’en voulait, mais sa colère se calmait peu à peu. Immobile depuis près d’une heure, Chris ne revenait toujours pas. Alexia se sentit alors bien seule, apeurée, pensant qu’il l’avait abandonnée. Non pas qu’elle se jetterait à son cou s’il réapparaissait, mais elle serait quand même soulagée, maintenant qu’elle s’en voulait beaucoup pour ce qui s’était passé. Elle s’était enfin rendue compte que son ange gardien n’avait pas voulu l’amener chez lui pour la piéger, comme l’homme qu’il était, mais qu’il voulait simplement la protéger, en lui proposant un choix qui était très bon à vrai dire, maintenant que la chambre d’amis était entré dans l’équation. Puis, quelqu’un frappa à la porte, faisant sursauter la jeune femme, craignant qu’il s’agisse d’un des tueurs venu lui faire sa fête. La voix de Chris la tranquillisa un peu. Il était revenu.

"Mlle McAlister ? Ouvrez-moi s'il vous plaît, c'est urgent !"

A entendre sa voix et ses dires, Chris était pressé. Que se passait-il ? Quelque chose de grave ? Inquiète, Alexia hésita quelques secondes, mais elle finit par se lever de son lit, et alla jusqu’à la porte, la déverrouillant pour laisser l’agent du FBI entrer dans sa chambre. Elle recula d’un pas, en fronçant les sourcils quand elle vit l’air grave de son protecteur.

- "Que se passe-t-il ?"

Tandis qu’il lui donnait des explications, lui faisant part de sa découverte qui allait l’effrayer, Alexia baissa la tête, honteuse, reconnaissant qu’elle avait eu tort de s’en prendre à Chris. Sa voix s’éleva tel un murmure, alors qu'elle n'osait pas le regarder dans les yeux, trop gênée.

- "Je suis désolée. Je n’aurais pas du vous frapper. Excusez-moi".

Invité

Citation :: - "Je vous le répète, parce que vous êtes bouché. Je ne dormirais pas dans la même pièce que vous, trouvez une autre solution. A moins que vous vouliez dormir dans mon armoire fermée avec un cadenas, votre seule solution est de prendre une chambre à côté. Je n'ai pas envie de me faire tuer, mais c'est un monde d'étudiants ici, ceux qui ne font pas partis de ce monde sont très vite repérés".

Et bien... j'avoue que vous êtes une jeune femme bornée, mais terriblement inconsciente du danger qui pèse au-dessus de votre tête ! Si vous continuez ainsi, la protection rapprochée ne sert alors strictement à rien. Vous faites perdre du temps au FBI ! En ce moment je devrai être entrain d'enquêter sur l'affaire avec mon collègue mais non, je joue la babysitter pour une gamine qui a décidé de mourir !

Chris en avait déjà marre de cette foutue cohabitation qui ne menait à rien de bon. Une solution autre que de dormir dans la même pièce qu'Alexia ? La faire dormir chez lui bien sûr mais là aussi, elle ne voulait pas. Alors, en voulant légèrement la forcer à le suivre, la jeune femme lui broya son anatomie, ce qui le mit dans une colère noire alors que, en s'en allant après lui avoir dit qu'il avait une chambre d'amis, il expliqua le fait que jamais, il ne frapperait ou ferait du mal à une femme. Mais l'étudiante n'était pas convaincue.

Citation :: - "Et frapper sur votre collègue, c'était de la légitime défense aussi ? Vous avez fait ça, et vous m'avez hurler dessus alors que j'étais terrorisée et sous le choc. Qu'est-ce-qui me dit que vous êtes vraiment un homme qui ne frappe pas une femme, alors que tous vous accuse comme était quelqu'un de violent ? Et pour ma porte verrouillée, je la fermerais si je veux, je n'ai pas d'ordre à recevoir".

Sur le coup, la tristesse d'avoir perdu sa famille à cause de son père, et la culpabilité d'avoir été obligé de frapper et torturer Shawn, tout ça réunit, ce fût comme un coup de poignard que l'on enfonçait plusieurs fois dans le coeur et l'estomac de Chris. Comment Alexia pouvait-elle croire qu'il était réellement violent avec ceux qu'il respectait ? C'était impensable pour lui. D'une voix rauque, signe que les paroles de la jeune femme l'avaient profondément blessé, il lui répondit.

"Ils m'ont obligé... sinon nous serions tout deux morts à l'heure qu'il est. Je n'ai rien de violent et j'espère vous le prouver un jour, sauf si vous ne fermez pas cette porte pour votre sécurité. En tout cas merci, vous réagissez exactement comme toutes les personnes qui ne prennent pas la peine de me connaître. Ça prouve que vous êtes comme les autres."

Cette fois, Chris ne laissa pas à Alexia le temps de répondre, et il s'en alla inspecter les environs... et il avait eu raison ! Cet homme devant la porte de la chambre de la jeune femme, il était bien trop vieux pour être étudiant sur ce campus. Le fait qu'il ai disparu ne faisait que confirmer ses soupçons alors, il s'empressa de revenir vers Alexia qui lui ouvrit la porte en lui demandant ce qui se passait.

"Un homme. Il fixait la porte de votre chambre comme si... comme s'il évaluait les moyens de parvenir jusqu'à vous. Il a disparu, quand je vous dit que vous n'êtes pas en sécurité ici, ils savent déjà qui vous êtes, ils ont leurs sources !"

Chris continua de regarder Alexia qui elle, baissa la tête. Mais qu'est-ce qui se passait ?

Citation :: - "Je suis désolée. Je n’aurais pas du vous frapper. Excusez-moi".

Ah... c'était un bon début, mais elle ferait mieux de s'excuser aussi sur le fait qu'elle lui ai dit qu'il était un homme violent. C'était l'insulte que l'agent du FBI ne supportait pas ; il ne voulait en aucun cas ressembler à son abruti de père. Doucement, il posa sa main sur l'épaule d'Alexia et la pressa, alors qu'elle se tendait à cause de ce geste, ce qui était normal.

"Oubliez cela... c'est pas si grave. Allez, préparez vos affaires, je vous emmène dans un endroit sûr. Vous pourrez même vous enfermer dans la chambre d'amis si vous voulez."

Puis, alors qu'Alexia faisait son sac de tout ce dont elle avait besoin, Chris téléphona à ses supérieurs et reçu l'ordre de rester avec la jeune femme quoiqu'il arrive, y compris au campus. Il allait devoir se faire passer pour un surveillant peut-être, ce serait l'une des meilleures couvertures. Une fois l'appel fini, il se posta à côté de la fenêtre, de sorte qu'on ne puisse pas le voir mais lui pouvait inspecter l'entrée du campus de là où il était. Il ne cessait d'être sur ses gardes, très concentré sur sa tâche.

Lorsque Alexia fût prête, tous deux s'en allèrent chez l'agent du FBI

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